Le bon côté de la réquisition

COVID-19 - Des solutions, pas de polémiques - Daniel Farnier

La réquisition des masques médicaux a permis d’en récupérer un nombre important au moment où l’épidémie explosait dans le Grand Est.

Comme l’a indiqué le directeur général de la Santé, la réquisition des masques a permis de récupérer de nombreux masques. Certains ont été remis par des entreprises et des collectivités ayant respecté la réglementation de 2013. La liste est longue puisqu’on y trouve aussi bien des assurances, des banques, des lycées, des communes, des départements…

Voici le témoignage d’un président de région :

Compte tenu du manque criant de matériel de protection, j’avais demandé à l’ensemble de mes services de sortir tous les masques qui étaient à notre disposition. Les lycées en possédaient 600  000. J’ai également fait appel à la générosité des entreprises, nombre d’entre elles possédant encore des stocks dits « Bachelot ». En 24 heures, nous avons un million de masques, qui ont été distribués aux médecins généralistes.

La maire d’une très grande ville raconte :

Heureusement, la Ville avait renouvelé chaque année ses commandes de masques et n’avait pas détruit ses stocks, que j’ai fait expertiser dès le premier jour du confinement par l’Assistance publique. C’est ainsi que j’ai pu fournir dès le début du confinement, c’est-à-dire le 16 ou le 17 mars, 2,5 millions de masques directement à l’AP. En effet, les masques que nous avions stockés depuis 2012 étaient encore utilisables.

C’est le bon côté de la réquisition, elle a permis de récupérer des
masques au profit du personnel soignant.