Premier confinement

COVID-19 - Des solutions, pas de polémiques - Daniel Farnier

Le premier confinement a été incroyablement bien respecté par les Français, malgré la lourdeur des contraintes.

Le premier confinement a été annoncé par une intervention
télévisée solennelle du président de la République. L’emploi de
l’expression «  guerre sanitaire » à six reprises et le mot «  confinement » jamais prononcé ont alimenté les commentaires de certains médias pendant plusieurs jours. À vrai dire, ce débat n’a pas passionné grand monde en dehors des commentateurs. Les Français,
préoccupés par leur santé, ont massivement respecté les consignes données, alors qu’elles étaient incroyablement sévères.

Ce peuple décrit comme rebelle par réflexe, rétif à l’autorité par principe et suspicieux des décisions politiques par habitude, a décidé de faire confiance à la parole publique et d’être solidaire des soignants. Pourtant, ce n’était pas facile tant la vie de chacun était bousculée. Certains ont tenté de s’opposer, mais cela n’a pas été très loin.

Je me souviens de la photo d’une cour d’école. De larges cercles avaient été tracés sur le sol et chaque enfant restait dans son cercle. L’objectif était clairement de limiter les contacts pour éviter la transmission du virus. Sur les réseaux sociaux, certains comparaient cette école à un camp de concentration. Voyant cela, un des parents d’élève a expliqué qu’il avait demandé à son fils ce qui se passait sur la photo. Le fils avait répondu : « Bah ! On jouait. »

Quand l’innocence enfantine détruit la bêtise de certains adultes…

Malheureusement, les références nauséabondes au nazisme serviront d’argumentation répétitive pour les anticonfinement, antimasques, antivaccins, anti-pass sanitaire et enfin, anti-pass vaccinal.