Théâtre : la plus belle des belles bêtises

La vie est faite de moments difficiles ou simplement décevants. Mais elle offre aussi des moments heureux, souvent inoubliables. Ceux passés à voir grandir son enfant laissent des souvenirs impérissables. Que la vie aurait été plus tranquille sans cela ! Mais que de bonheurs manqués cela aurait été !

Si cette histoire est tout à la fois inventée et beaucoup la mienne, je suis convaincu qu’elle entrera en résonance avec le vécu des spectateurs. La vie de chacun est à la fois unique et si proche de ceux qui ont rencontré les mêmes joies ou les mêmes épreuves. Les parents qui ont élevé des enfants comme ceux qui ont été confrontés à la douloureuse fin de vie d’un proche y verront un miroir de leur propre vie. Miroir heureux, miroir douloureux, souvent les deux.

L’histoire que je raconte est un mouvement de balancier entre moments de bonheur profonds et de malheurs déchirants. On y côtoie la mort, et chacun s’y confronte à sa façon. Alice a subi bien des drames, mais sa jeunesse la pousse à se projeter vers son avenir. Sophie, se sachant mourante, utilise ses dernières forces pour guider Alice. Jérôme affronte l’inévitable décès de sa femme avec pudeur. Lucien ne peut s’empêcher de plaisanter à tout moment, c’est sa façon de surmonter la perte de sa femme.
J’ai voulu montrer sans filtre ce moment terrible où la mort impose sa douleur. Mais j’ai surtout voulu rappeler que la vie peut être plus forte si on s’attache aux moments heureux. La confrontation avec la mort se transforme alors en un hymne à la vie.

Malgré des moments poignants, il s’agit d’une invite à l’optimisme, ni béat ni volontariste, mais simplement humain.

Avertissement : le texte de la pièce est en téléchargement libre. Si vous souhaitez la jouer, que vous soyez professionnel ou amateur, merci de me contacter au préalable en utilisant le formulaire.
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