Le noyau est constitué des fichiers de programmes présents sur toute installation WordPress. Il peut être complété par des extensions ou des thèmes qui diffèrent suivant le site. Il évolue par versions successives qu’il faut installer.
Les versions majeures enrichissent les fonctions disponibles et en améliorent le fonctionnement technique.
Les versions mineures apportent des correctifs de bogues et des améliorations de sécurité.
Par défaut, les mises à jour mineures s’installent automatiquement et les versions majeures sont à la main des administrateurs qui décident quand les installer sur leur site.
À noter : les mises à jour majeures peuvent s’accompagner d’une mise à jour de la structure de la Base de Données WordPress.
Choisir entre mise à jour automatique ou manuelle
Quelle méthode choisir ?
La mise à jour automatique (ou « en coulisse ») s’effectue sans intervention humaine.
La mise à jour manuelle ne s’effectuera que si une personne disposant des droits nécessaires déclenche son lancement (heureusement, le simple lecteur d’un site ne peut lancer une mise à jour de WordPress).
Par défaut, les mises à jour mineures se déclenchent automatiquement dès qu’elles sont mises à disposition. Ceci tient au fait que ces mises à jour correspondent à des corrections de bogues ou des patchs de sécurité. Modifiant quelques points bien identifiés, il y a peu de risques qu’elles fassent dysfonctionner un site. De plus, ne pas mettre à jour sans tarder les patchs de sécurité est aujourd’hui quasi suicidaire. La vitesse avec laquelle la moindre faille connue est exploitée par les pirates, montre que tout retard a de fortes chances de se traduire par un piratage du site (modification des pages affichées, utilisation pour diffuser du spam ce qui peut entraîner le blocage du site par l’hébergeur, vol de données sensibles…).
Par défaut les mises à jour majeures doivent être lancées par un administrateur. Ces mises à jour peuvent impacter un grand nombre de lignes de code d’où un risque non négligeable de faire tomber le site. En effet, si le noyau lui même est largement testé avant sa diffusion, il n’en va pas forcément de même pour la totalité des dizaines de milliers d’extensions et thèmes. Certains peuvent présenter des problèmes d’incompatibilité avec la nouvelle version du noyau. L’objectif est de laisser le temps d’utiliser un site de développement pour vérifier le bon fonctionnement du site avec la nouvelle version avant de mettre à jour le site de production. Généralement, les développeurs d’extensions et de thèmes sont réactifs et les problèmes sont corrigés en quelques jours.
En conclusion, il est très fortement recommandé de conserver le fonctionnement standard des mises à jour du noyau WordPress.
Comment modifier la programmation des mises à jour ?
Modifier la procédure de mise à jour est si sensible, que WordPress ne permet pas de l’effectuer en changeant un paramètre dans l’administration. Il faut intervenir sur le fichier de configuration (wp-config.php) ou ajouter une extension (utilisation des filtres).
Voici un article décrivant les procédures de mises à jour automatiques ou manuelles pour le noyau, les thèmes, les extensions et les traductions.
Alertes et informations
Lorsqu’une nouvelle version est disponible, une alerte apparaît en haut de toutes les pages d’administration standard (tableau de bord, articles, commentaires, réglages…, mais pas forcément les pages ajoutées par des extensions).
Elle est différente pour ceux qui ont le droit d’effectuer la mise à jour (exemple un compte d’administrateur) ou qui n’en ont pas le droit (exemple un compte de rédacteur).
Alerte pour un rédacteur
L’alerte invite à signaler la mise à jour à un administrateur autorisé à effectuer les mises à jour de WordPress :

Alerte pour un administrateur
L’alerte apparaît en haut des pages d’administration standard (1) avec un lien (2) permettant d’accéder à la page de mise à jour de WordPress :

Information de mise à jour automatique
Si WordPress effectue une mise à jour automatique, un courriel est envoyé à l’administrateur :

Réaliser la mise à jour
Accéder à la page de mise à jour
Lancer une mise à jour du noyau WordPress nécessite d’être connecté à l’administration avec un compte ayant les droits suffisants (typiquement, le compte d’administrateur).
Trois liens sont disponibles :
- dans la partie haute avec la notification de disponibilité d’une mise à jour :
,
- tout en haut avec l’icône représentant deux flèches tournant sur elles-mêmes :
,
- dans la colonne de gauche avec l’option

À noter : le nombre de mises à jour (dans notre exemple : 6) prend en compte toutes les mises à jour disponibles : noyau, extensions, thèmes et traductions.
Lancer la mise à jour
Dans la page de mise à jour, prendre en compte les deux avertissements :
- sauvegarder la Base de Données
si vous ne maîtrisez pas la gestion des Bases de Données, sachez que la plupart des hébergeurs proposent des sauvegardes automatiques. Avant de lancer la mise à jour, prenez le temps de vérifier que vous saurez accéder à la documentation et au support client en cas de problème, - le site sera en mode maintenance pendant la mise à jour
il sera inaccessible tant pour les visiteurs que pour les administrateurs.
Cliquer ensuite sur le bouton pour lancer la mise à jour du noyau :

Pendant la mise à jour, les visiteurs voient s’afficher le message suivant :

Si la mise à jour s’est déroulée correctement, WordPress affiche une page de présentation de la nouvelle version :

À noter : cette page reste disponible à l’adresse « monsite/wp-admin/about.php ».
La page de maintenance ne s’affiche plus, les visiteurs peuvent de nouveau voir les pages qu’ils demandent.
Mettre à jour : extensions, thèmes et traductions
La mise à jour du noyau WordPress s’accompagne d’une proposition de mises à jour de tout ou partie des extensions et des thèmes installés sur le site, ainsi que les traductions correspondantes.
Il est vivement conseillé de tout mettre à jour.
Une méthode prudente consiste à sélectionner les extensions une à une. En cas de problème, on identifie facilement quelle extension est responsable.
Sélectionner une extension (1) puis cliquer sur le bouton (2) :

L’article suivant décrit la procédure de mise à jour des extensions :
Procéder de la même façon pour lancer les mises à jour de thèmes et de traductions proposées.
Réinstaller la dernière version du noyau
Dans certaines circonstances, il peut être utile de relancer une installation de la dernière version du noyau. Cela peut être le cas s’il existe un doute sur l’installation réalisée ou sur le fait que des fichiers du noyau auraient été modifiés ou supprimés suite à une manipulation ou un piratage.
À noter : la procédure va remettre au bon niveau les fichiers du noyau mais ne retirera pas les fichiers ayant pu être ajoutés suite à un piratage.
Se connecter à la page des mises à jour (1) et cliquer sur le bouton :

Tester la prochaine version WordPress
L’article ci-dessous décrit l’utilisation de l’extension « Bêta tester » qui permet d’installer la prochaine version WordPress avant sa publication :
Les exemples contraires se justifient par des contraintes externes (exemple : prise en compte d’une nouvelle version de PHP, ou par des évolutions internes profondes comme la refonte de la gestion des médias il y a quelques années.
Parfois, l’existant est déprécié (« deprecated« , c’est à dire que des fonctions sont encore utilisables, mais sont appelées à disparaître. En clair, WordPress laisse le temps aux développeurs de s’adapter.
Merci pour cet article, bien pratique il peut être utilisé comme une check liste pour les mises à jours WordPress …